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01/01/2007

La page de Sébastien

Attaques ad hominem ou attaques personnelles : la réponse de Sébastien.

Accuser un auteur de se livrer à des attaques ad hominem ou à des attaques personnelles, ne serait-ce pas chercher à le discréditer, surtout si l'on ajoute que ces attaques sont "immatures" ? S'agit-il de verres de vin ou de tartes à la crème envoyées à la figure de quelqu'un, d'injures destinées à salir la vie privée de telle ou telle personne, ou simplement de critiques, qui peuvent être précises et argumentées, ou de traits de satire qui relèvent de l'exercice normal de la littérature ?

Puisque nous voulons être des indisciplineurs, il nous convient de mettre en question le reproche d'immaturité. Quelle notion de la maturité se cache-t-elle derrière ce reproche ? S'agit-il de l'immaturité aux yeux de la société, d'un groupe social quelconque, ou d'une immaturité du point de vue de l'indiscipline ?

Dans son compte rendu de notre numéro 104, le chroniqueur de la revue Histoires littéraires, après avoir porté à moitié à notre crédit, semble-t-il, "une vacherie aussi rigolote que partiale" par laquelle Jacques Roubaud et ses thuriféraires seraient étrillés, écrit :

"Néanmoins, et au risque de s'attirer les foudres de Sébastien, nous répéterons avec certains de ses contradicteurs que sa notion de quête poétique véritable [est] du toc", dès lors qu'elle entend imposer un courant (la poésie versifiée, par exemple [exemple très mal choisi, s'il prétend s'appliquer à notre revuette], contre d'autres, et surtout quand elle motive des attaques ad hominem immatures, comme tels jeux épigrammatiques sur le nom de Prigent et Roubaud dans des livraisons antérieures."

Voir Archives>N°15>En société>Bonzaï sur le site :

http://www.histoires-litteraires.org

Il convient de rappeler que les deux épigrammes en question portent pour titre :

POETS CORNER

Jacques Roubaud et Christian Prigent seraient des auteurs qu'il faudrait honorer comme s'il s'agissait de Milton et Shakespeare ! Le signe d'appartenance de Jacques Roubaud serait un "coup de maître" ! (voir l'Anthologie de la Pléiade pour la poésie française, XXème siècle, ainsi que nos numéros 100 et 104 (et aussi quelques autres).

Voici maintenant les deux épigrammes, parues dans notre numéro 84 (De l'Art de la Connerie à la Philosophie de l'Indiscipline), et blâmées par le chroniqueur d'Histoires littéraires : 

Sur Jacques ROUBAUD

Roubaud, c'est, par le nom, plus de la moitié de Rimbaud. Pour la poésie...non, cherchez plutôt ailleurs.

Sur Christian PRIGENT

Dans Prigent, il y a une partie d'intelligent. L'autre manque.

Que voudrait-on de moi ? Devrais-je affirmer que Roubaud a presque la moitié du génie de Rimbaud ? Et que Christian Prigent est intelligent à cent pour cent ? Ce serait non pas de l'épigramme, mais de la publicité !

Sans doute Jacques Roubaud et Christian Prigent, que je ne connais pas, sont-ils pleins de bonnes qualités. Mais, chroniqueur de poésie, je les juge comme auteurs.

L'un de mes maîtres dans la satire, Boileau, déclare :

"Soyez plutôt maçon, si c'est votre métier !"

Roubaud n'est pas maçon, mais mathématicien. C'est très bien. Il aurait d'ailleurs mieux fait de le rester ! Et de garder le signe d'appartenance pour la mathématique !

Voici, pour finir, une épigramme (on pourrait y voir Jacques Roubaud en compagnie de Raymond Queneau) :

OULIPO. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Il est étrange que certains mathématiciens ne le comprennent pas ! - Sébastien

Divers

La Lettre de sortie de secours, numéro 19, est parue. Elle publie des poèmes et des proses, ainsi que des informations. Pour la recevoir, envoyez une enveloppe à votre adresse, quelques timbres et peut-être quelques euros (si vous en avez un peu en trop) à Jean-Louis Jacquier-Roux, Immeuble l'Opéra, 17, place du Bicentenaire, 42100 Saint-Etienne. - Ce numéro publie deux ou trois petits poèmes de votre serviteur, mais tout le reste de la lettre est tout aussi intéressant, ou davantage encore (Ménaché, Yves Artufel, Yves Lantner, Gaëtan Douzain, Anicet de Phasme et J-L.J-R).

 

20:35 Publié dans Sébastien | Lien permanent

Maurice Hénaud

Le 5 juin 2007.

Alain (Pour Rimbaud, voir ensuite).

Alain, professeur de philosophie et écrivain. Cet article que j'ai publié dans le numéro 88 de notre revuette, est disponible sur le site

http://alinalia.free.fr

(3ème colonne, Alain philosophe (1868-1951)>Etudes>Maurice Hénaud). Nous remercions beaucoup le site alinalia et Emmanuel Blondel pour cette mise en ligne. N.B. Il est aussi question dans mon article de la page blanche ! 

Rimbaud, etc. 

Qu'est-ce qui m'a pris de publier sur internet des extraits et des brouillons d'articles relatifs à Rimbaud ? Je considère en effet que, du point de vue de l'art, c'est une pratique barbare. Il est vrai que les lecteurs pourront se reporter à l'ouvrage mis en forme  : Rimbaud : des secrets pour changer la vie ? qui paraîtra dans quelques mois. L'extrait d'article Rimbaud, la foi au poison et le scepticisme (23/08/2006) a été considérablement transformé pour donner le chapitre : Une religion dont Baudelaire est le Dieu, paru dans notre numéro 150.

J'ai deux excuses pour avoir publié ces brouillons d'articles sur internet. Premièrement, nous vivons dans une société barbare, c'est-à-dire non-artiste, et ces brouillons sont tout de même moins barbares que beaucoup d'autres productions vantées et admirées ! Deuxièmement, contrairement à Musset qui aurait pu corriger ses poèmes dont, s'il faut le croire, il entrevoyait les défauts, mais ne l'a pas fait, j'ai corrigé et je continue à corriger sur papier les faiblesses des brouillons publiés ici. - Le public actuel n'est pas toujours aussi barbare que je veux le faire croire, m'objectera-t-on peut-être. - Comment se fait-il, alors, qu'à Rimbaud, à Sébastien et à moi-même, Musset paraisse "quatorze fois exécrable", quand le public actuel ne se doute même pas des erreurs d'esthétique de ce poète ? La page Musset sera, dans quelque temps, visible sur notre site :

http://christian.moncel.free.fr

Sur ce, en souhaitant une bonne année 2007 à mes lecteurs, je les quitte, et j'abandonne ce blog, au moins pour un temps. Je laisse la place à Sébastien. Ce sera autre chose.

Maurice Hénaud.  

20:15 Publié dans Maurice Hénaud | Lien permanent