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08/10/2006

Notes récentes, mises à jour le 8 octobre 2006

Aujourd'hui, 8 octobre 2006, nous avons mis à jour les notes suivantes :

Les Illuminations (Rimbaud) divisées en sections. (Les Illuminations, des poèmes séparés en plusieurs sections.)

Crimen amoris et Rimbaud (Crimen amoris et la copie de Rimbaud. Une correction signée).

09:40 Publié dans Rimbaud | Lien permanent

Crimen amoris et Rimbaud

Crimen amoris : la copie de Rimbaud. Une correction signée. (extrait d'un article - à paraître - de Maurice Hénaud)

Jean Donat a montré, dans notre numéro 150, que Rimbaud, en copiant à sa manière le Crimen amoris de Verlaine, en a modifié et corrigé de très nombreux passages.

Mais pourquoi, dans la première strophe, Rimbaud aurait-il corrigé :

"Font litière aux sept péchés de leurs cinq sens"

en

"Font litière aux péchés de leurs cinq sens" ?

Cette correction semble signée. Pour Rimbaud, il n'y a pas sept péchés capitaux, mais "les péchés capitaux" :

"Gagne la mort avec tous tes appétits, et ton égoïsme et tous les péchés capitaux", dit à Rimbaud, dans l'introduction d'Une Saison en Enfer, le "cher Satan" (Baudelaire) qui l'a couronné.

Ces prétendus péchés, ce sont les vices, que Rimbaud tient de ses ancêtres gaulois : et surtout, parmi eux, deux vices :

"D'eux j'ai : l'idolâtrie et l'amour du sacrilège ; - oh ! tous les vices, colère, luxure, - magnifique, la luxure ; - surtout mensonge et paresse." (Mauvais sang).

Rimbaud n'a pas énuméré sept vices.

(...)

 

09:35 Publié dans Rimbaud, Verlaine | Lien permanent

06/10/2006

Après le Déluge (suite de "Les Illuminations")

Suite et conclusion de l'extrait d'article : Les Illuminations : des poèmes séparés en plusieurs sections.

Conclusion imprévue pour Après le Déluge. (suite de l'extrait d'article de Maurice Hénaud cité ci-dessus)

Après le Déluge semble se terminer par un trait qui occupe toute la largeur du texte et de la page, alors que les autres traits qui séparent parfois les poèmes n'en occupent que le centre. Il ne s'agit donc pas d'un trait de séparation : Rimbaud a souligné, un peu au-dessous de la ligne, la dernière partie de la phrase : "(...) ne voudra jamais nous dire ce qu'elle sait, et que nous ignorons." ; qu'il conviendrait, par conséquent, d'imprimer en italique.

Rajouté une heure plus tard :

Les traits (barrés) qui se trouvent à la fin de Marine et de Fête d'hiver occupent pourtant toute la largeur de la page, mais la page semble beaucoup plus étroite. Le trait qui se trouve à la fin d'Après le Déluge pourrait donc malgré tout être un trait de séparation...!

(Maurice Hénaud).

 

16:15 Publié dans Rimbaud | Lien permanent