01/04/2006
Rimbaud, successeur de Voltaire
Nous donnons ici un extrait d'un nouvel article (à paraître) de Maurice Hénaud :
(...)
C'est d'une autre façon encore que Rimbaud semble être le successeur de Voltaire.
On se souvient que, dans Délires I, Vierge folle, sinon Verlaine, termine sa confession en déclarant :
"Un jour, peut-être, il disparaîtra merveilleusement ; mais il faut que je sache, s'il doit remonter à un ciel, que je voie un peu l'assomption de mon petit ami !"
Une assomption ? Et pourquoi pas ? Pourquoi Rimbaud ne serait-il pas remonté à un ciel, non pas à la manière de la Vierge Marie, évidemment, mais à la manière de Voltaire ?
Au début de l'article Dogmes du Dictionnaire philosophique, celui-ci écrit en effet :
"Le 18 février de l'an 1763 de l'ère vulgaire, le soleil entrant dans le signe des poissons, je fus transporté au ciel, comme le savent tous mes amis."
(...)
Passe encore pour l'assomption, mais Rimbaud, effectivement, n'a pas cru que Voltaire ait eu la vision de la justice.
(...)
Maurice Hénaud
08:10 Publié dans Rimbaud | Lien permanent
27/03/2006
Rimbaud, athéisme ou déisme ?
Dans un article à paraître (j'espère pouvoir être en mesure, dans quelque temps, de dire où), j'ai apporté quelques précisions relativement à la façon dont Rimbaud considère la religion dans Une Saison en Enfer. Si, dans Le Mal, Rimbaud semble adopter le point de vue de l'athéisme, la superstition et Dieu seul, dans Une Saison en Enfer, semblent renvoyer à Voltaire, et donc à un déisme non religieux, critique en particulier par rapport à l'Eglise et aux prêtres.
(réponse partielle à Alain Bardel). Maurice Hénaud.
09:55 Publié dans Rimbaud | Lien permanent
21/03/2006
Rimbaud et la Modernité (Verlaine, etc.) paru
Notre numéro Rimbaud et la modernité : science, sagesse et progrès vient de paraître. Nous en avons publié des extraits ici même, ils sont complétés et remaniés dans ce numéro, dont voici le sommaire :
Rimbaud était-il surnaturaliste ? (L'auteur d'Une Saison en Enfer : mystique à l'état sauvage, ou positiviste à l'état civilisé ? (Jean Donat)
Rimbaud, homme de progrès, ne beurrait pas sa chevelure ! (Maurice Hénaud)
Baudelaire, assurément, n'était pas positiviste ! (Jean Donat)
"Fausse conversion" - Y en aurait-il une vraie ? (Maurice Hénaud)
Rimbaud : des Lettres dites du Voyant à Une Saison en Enfer (Maurice Hénaud)
Rimbaud et la modernité : une modernité positiviste (Jean Donat)
Appendices :
1 Christianisme : Verlaine avait-il raison contre Rimbaud ?
2 Ni Claudel, ni Breton : Rimbaud ! (Maurice Hénaud)
(Numéro 146, quadruple, 3,40 €, voir informations pratiques dans à propos (en haut à gauche)
14:05 Publié dans Rimbaud | Lien permanent