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15/02/2007

La revue Casse, et Jean-Jacques Nuel

La revue Casse, et Jean-Jacques Nuel.

Il est question de Casse dans certains numéros de La Petite Revue de l'Indiscipline. Sur notre site principal :

http://christian.moncel.free.fr

on peut retrouver ce qui concerne Casse en suivant le chemin :

>version précédente du site>La Petite Revue de l'Indiscipline>l'indiscipline en quelques citations>Extraits> (vous y êtes : Déontologie de la casse, etc.)

Sur le blog :

http://nuel.hautetfort.com/

on peut lire (6 février 2007) un poème de Gabriel Le Gal, Ainsi va le poème (nous avons publié une série de poèmes de ce poète dans notre numéro 143, et d'autres textes de lui dans d'autres numéros ; nous publierons d'autres poèmes de cet auteur dans de prochains numéros). - Je reviens au blog de Jean-Jacques Nuel : blog très fourni, il y a beaucoup de choses à y trouver, par exemple des comptes rendus de numéros de revues, des articles sur l'édition, sur Joyce, etc., un certain nombre de renvois à des sites et à des blogs intéressants. Pour trouver ce qui concerne la revue Casse, voir à droite, et cliquer.

Un compte rendu de La Petite Revue de l'Indiscipline est donné sur ce blog (17 février 2007). la conclusion est assez élogieuse. Nuel est un ami de notre secrétaire. Maurice Hénaud me fait toutefois remarquer que "vénération pour Rimbaud" n'est pas l'expression qui convient. Notre collaborateur éprouve de l'admiration pour l'intelligence de Rimbaud, admiration née de l'analyse et de la compréhension, et qui n'a aucun caractère religieux. Maurice Hénaud n'éprouverait guère d'admiration pour Rimbaud, si celui-ci était "surréaliste dans la pratique de la vie et ailleurs", comme le prétend André Breton, ou bien s'il était "un mystique à l'état sauvage" et un "Prophète" comme le prétend Claudel. Maurice Hénaud ne déteste pas le catholicisme ni les catholiques, il critique seulement de manière très ferme, entre autres choses, la récupération que certains catholiques (Claudel, Isabelle Rimbaud, voire... Verlaine!) ou, aussi bien, un grand nombre de non-catholiques, ont fait ou persistent à faire de l'oeuvre de Rimbaud.

Aux lecteurs de vérifier si notre revuette contient des "germes de lucidité" capables de faire perdre quelques illusions, et de faire gagner quelques beaux jours à l'indiscipline, comme le suggère Jean-Jacques Nuel.

Il existe aussi un autre site pour Casse :

http://casse.hautetfort.com

Le site personnel de Jean-Jacques Nuel (pour l'obtenir,

http://www.jeanjacquesnuel.com

ou bien allez sur le blog de Nuel, trouvez le lien, et cliquez) contient :

Aphorismes (exemple : "A en juger par moi-même, je puis affirmer que l'homme n'est pas bon." Vous êtes averti. Nuel aurait-il, au moins, le mérite de la lucidité, ou celui de la franchise ? Au lecteur d'en décider);

Bibliographie, Textes, Dossier critique, Actualité (éditions, revues et sites)Liens (quelques fenêtres ouvertes sur les sites appréciés). - Sébastien. 

Le 9 janvier 2007. Je rajoute que vous pouvez trouver sur le blog de nuel

http://nuel.hautetfort.com

une présentation de Claude Seyve et de petits poèmes de cet auteur, ainsi que beaucoup d'autres choses intéressantes. - S.

03/02/2007

Rimbaud, Verlaine, Musset, Claudel

Rimbaud, Verlaine, Musset, Claudel : il est question de ces auteurs dans les nouvelles pages (Maurice Hénaud, Musset) que nous avons transférées sur notre site :

http://christian.moncel.free.fr 

10:30 Publié dans Rimbaud, Verlaine | Lien permanent

29/01/2007

Rimbaud, Verlaine et Baudelaire

Rimbaud, Verlaine et la compréhension de Baudelaire (extrait d'un article de Maurice Hénaud). (Pour faitre suite à Verlaine, plus éclairé que Rimbaud ? et à Rimbaud, la vision et l'inconnu, III, la lettre dite du voyant, deux extraits publiés dans ce blog).

A propos de : "Que devient alors, écrit Fongaro, la trop fameuse lettre du 15 mai 1871 ? Il s'agissait pour l'adolescent (Rimbaud n'a pas encore 17 ans) d'époustoufler son correspondant. D'où un salmigondis d'idées et de formules prises un peu partout : chez Baudelaire, Hugo, Verlaine (le prologue des Poèmes saturniens), Michelet (...)".

Où Rimbaud a-t-il pris :"Si les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du moi que la signification fausse, nous n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui, depuis un temps infini, ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse, en s'en clamant les auteurs !" ?

Qu'il y ait une signification fausse du moi implique qu'il y en ait une vraie.

Les "élans de passion" et le coeur avec lesquels Musset a écrit le Rolla représenteraient-ils la vraie signification du moi ? La vraie signification du moi, serait-ce le moi ou le Je qui produit la poésie subjective ?

Ou bien serait-ce le moi ou le Je qui, "d'Ennius à Theroldus, de Théroldus à Casimir Delavigne, fait de la poèsie une "prose rimée, un jeu, avachissement et floire d'innombrables générations idiotes" ?

La signification fausse du moi, ne serait-elle pas celle de la poésie subjective, celle du Je, celle où Je n'est pas un autre ? Celle où le moi et le Je sont confondus et ne se distinguent pas ?

Où Rimbaud a-t-il pris : "Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. (...) Ineffable torture (...) où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit - et le suprême Savant ! Car il arrive à l'inconnu !"

A-t-il pris cela chez Verlaine ? Chez Verlaine, pour qui "le satanisme ultra-mathurinesque" de Baudelaire n'est "qu'un inoffensif et pittoresque caprice d'artiste" ?  (Voir son article sur Baudelaire) Ou bien Rimbaud a-t-il compris très profondément le satanisme de Baudelaire ? (voir Rimbaud et les formes monstrueuses de l'amour, d'Alain Dumaine, ouvrage diffusé par notre revuette).

Verlaine a-t-il compris la distinction que Baudelaire fait de la passion, de la sensibilité de coeur, d'une part, et de l'imagination, de l'autre ?

Rimbaud, lui, au moins, a critiqué Musset, les "élans de passion" à la manière du Rolla, et la poésie subjective.

(Sur tout ceci, voir Rimbaud ou l'Avenir de la Poésie, d'Alain Dumaine, ouvrage diffusé par notre revuette, et, à propos de Musset et de Verlaine, notre numéro 134, L'émotion en poésie !)

13:55 Publié dans Rimbaud, Verlaine | Lien permanent