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01/09/2007

Rimbaud : des secrets pour changer la vie (I et II)

Rimbaud : des secrets pour changer la vie ? (I et II), dans nos numéros 161 et 165, septembre 2007.

Sommaire du numéro 161 :

Introduction

Rimbaud et l'exploration de l'inconnu

                  Rimbaud, le second voyant

                  Sophismes magiques et création d'un monde imaginaire

                  La confusion de l'imaginaire et de la réalité

                  L'oubli du Vrai

L'imprudence de Rimbaud

Les aberrations de Rimbaud , et la souillure du roi de la pensée

              Les aberrations de Rimbaud

                   La souillure

                   Verlaine, un débauché

                   La souillure, la mer et la croix

La félicité des bêtes et le sommeil de la virginité

L'amour à réinventer

                    Le très pur amour

Le secret du bonheur ?

                    Une fatalité de bonheur

                    Les charmes de l'horreur

                    Le Beau est-il plus noble que le Vrai ?

                    L'âge d'or et les hideux feuillets du carnet de damné

Le Bonheur, ou le charme faux et mensonger de Verlaine

               La beauté, masque ou décor, et la victoire sur le mensonge 

Sommaire du numéro 165 :

Le grand secret : la nature, ou l'éternité retrouvée 

L'art et les élans mystiques

                Petite note sur l'hallucination simple

                Elans mystiques et bizarreries de style

                Elans mystiques, et élans vers la Poésie

                Le renoncement aux élans mystiques et à l'art

Le sommet de l'angélique échelle de bon sens

                La force et le bon sens

                Le sommet de l'angélique échelle de bon sens

Les nobles ambitions, l'enfer des femmes et les reproches de Satan

Rimbaud, successeur de Voltaire

                Dieu seul et la fin de la superstition

                L'assomption de Rimbaud, et celle de Voltaire

Un devoir à chercher

                Le devoir du poète, selon Baudelaire

                Le devoir du voyant, selon Rimbaud

                Le devoir humain de Verlaine, naïf animal

Conclusion : la valeur instructive d'Une Saison en Enfer

et, pour finir :

Anne-Lise Blanchard. Poèmes

Gabriel Le Gal. Poèmes

Pour commander ces ouvrages, voir, dans A propos (en haut, à gauche) la rubrique La Petite Revue de l'Indiscipline : Informations pratiques.

14/08/2007

Rimbaud, des secrets pour changer la vie ?

Le 1er septembre 2007. Nous mettons en ligne (voir Nos numéros récents, dans les Catégories, à gauche) le sommaire de nos deux numéros qui viennent de paraître :

Rimbaud : des secrets pour changer la vie ? (I et II).

Maurice Hénaud a repris, corrigé, largement augmenté et complété, dans ces numéros, une partie de notre numéro 150 : Rimbaud : des secrets pour changer la vie ? (1).

Extrait des pages 1 et 2 de notre numéro 161 : "Les chapitres de Rimbaud : des secrets pour changer la vie ? (1), parus dans notre numéro 150, ont été corrigés et complétés dans notre numéro 154 (Royauté, ou la conclusion des Illuminations) et dans ces numéros-ci (161 et 165), à l'exception du chapitre Une anti-religion dont Baudelaire est le Dieu, auquel nous renvoyons (dans ce numéro 161, page 27) : nous ne le modifions pas, et nous n'avons pas jugé utile de le redonner."

 

 

21/06/2007

Claudel, Freud, Léonard de Vinci

(Note modifiée le 17 novembre 2010)

A propos de Freud et de Léonard de Vinci, voir nos numéros 181 et 185, Freud et la Conquête de la Biographie et Freud et Léonard.

(Note modifiée le 4 avril 2009)

Dans notre numéro 140, Claudel récupérateur de Rimbaud, Maurice Hénaud a montré que les illusions de Claudel (sa croyance au coeur, au surnaturel et à la religion, et sa passion anti-positiviste) l'ont conduit à un aveuglement non seulement au sujet de Rimbaud, mais encore relativement à beaucoup d'autres questions. Le plaisir est provoqué par tout ce qui paraît conforme à nos désirs et à nos illusions, fruits de nos désirs. La vérité, lorsqu'elle n'est pas conforme à nos désirs et à nos illusions, provoque du déplaisir, voire de l'hostilité et de la fureur. Ceux qui ne partagent pas les idées de Claudel sur Rimbaud deviennent, pour lui, des "scribouillards de café", et Voltaire se transforme en un "dégoûtant macaque" ! Parmi bien d'autres illusions, Maurice Hénaud a étudié celles de Verlaine relativement à l'esthétique (dans notre numéro 158. N.B. Ce ne sont pas les mérites de Verlaine comme poète qui sont en cause, mais ses jugements sur Musset, Hugo ou Baudelaire, ainsi que sur l'esthétique), celles de Madame Rimbaud mère (dans notre numéro 146), ainsi que celles d'Isabelle Rimbaud (dans notre numéro 140).

Suite écrite le 24 juin2007 :

La passion, créatrice d'illusions.

Comme nous l'avons indiqué plus haut, la passion anti-positiviste qui anime Claudel est créatrice d'illusions. Il ne convient pas de l'appeler passion intellectuelle, puisqu'au contraire elle est fondée sur le coeur et la croyance.

De même, la passion avec laquelle Musset confond le coeur et le génie l'entraîne dans des illusions et dans une erreur d'esthétique bien comprise par Baudelaire (voir notre numéro 134, L'émotion en poésie !).

La passion intellectuelle qui anime Léonard est toute différente : c'est la passion de vouloir comprendre.

Freud et la passion intellectuelle.

Freud, à notre avis, a remarquablement étudié et même compris en partie les névroses (ainsi que d'autres phénomènes psychiques). Mais n'est-il pas tombé dans certaines erreurs (peut-être de quelque importance) lorsqu'il a étudié et prétendu comprendre Léonard de Vinci ?

Les psychanalystes eux-mêmes semblent le reconnaître en partie et, dans l'introduction d'Un Souvenir d'Enfance de Léonard de Vinci (Folio-essais), J.-B. Pontalis écrit à propos du souvenir d'enfance de Léonard : "Quelle joie ce dut être pour Freud de mettre la main sur ce souvenir, joie qui alla, j'y viendrai tout à l'heure, jusqu'à lui brouiller la vue !" Quelques pages plus loin, le psychanalyste écrit : "On en vient à se demander si ce qui fut d'abord salué comme un "tour de force" n'était pas un exercice d'illusionniste victime de sa propre illusion."

Est-ce exactement la joie qui vient brouiller  - au moins en grande partie - la vue de Freud ? Ne serait-ce pas, plus précisément, une croyance passionnée, un désir de montrer que tout s'explique par la petite enfance, qui l'égare quelque peu et de manière étonnante ?

Nous n'avons d'ailleurs pas l'intention de prétendre que le souvenir d'enfance de Léonard ne relève pas de l'étude des névroses.

Tout ceci est un peu rapide. L'essai de Michel Valtin, Qu'est-ce que le don artistique ? (critique des conceptions de Freud) (des extraits en sont publiés dans notre numéro 173) fournit davantage de précisions.

Voir aussi:

http://freudvaltin.hautetfort.com