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20/03/2007

Rimbaud et les amours monstres

Rimbaud et les formes monstrueuses de l'amour. C'est le titre d'un essai d'Alain Dumaine, diffusé par notre revuette. Tout n'est pas sur internet, et dans cet ouvrage, on peut voir, entre autres choses, de quelle manière Rimbaud a répondu au poème de Verlaine qui a pour titre Le Bon Disciple, et ce que signifie l'expression "l'enfer des femmes". Voici la Table de l'ouvrage d'Alain Dumaine :

1. Baudelaire, l'amour et la Mort

         I. Les Bijoux et Hymne à la Beauté

            II. Danse macabre

            III. Le Jeu et Danse macabre

2. Rimbaud, l'amour et la Mort

         I. A quel démon est dédiée Une Saison en Enfer ?

         II. "Amours monstres" et théorie de la création poétique dans l'oeuvre de Rimbaud

         III. Satan et l'amour de la mort

3. La vraie confession de Verlaine : Verlaine disciple de Rimbaud

         I. Baudelaire, Rimbaud et la "poésie du coeur"

         II. La conception verlainienne du travail

         III. Verlaine disciple de Rimbaud

4. L'été, là-bas

         I. Une Saison en Enfer, ou l'été baudelairien

                    1. Bonne pensée du matin

                    2. L'été baudelairien

         II. L'enfer des femmes

         III. Le second Onuphrius

 

18:25 Publié dans Rimbaud | Lien permanent

05/03/2007

Guerre, de Rimbaud (II)

Guerre, de Rimbaud (II).

Maurice Hénaud a rajouté aujourd'hui (5 mars 2007) deux paragraphes à l'extrait de son article relatif à Guerre (voir ce blog à la date du 25/10/2006). 

19:45 Publié dans Rimbaud | Lien permanent

04/03/2007

Jeunesse, Sonnet, Dimanche, de Rimbaud

Jeunesse, Sonnet, Dimanche, de Rimbaud.

(extrait d'un article de Jean Donat, à paraître).

Dans un extrait d'article publié sur ce blog, le 27/10/06, (Sonnet, de Rimbaud), j'ai écrit :

"Le Sonnet en prose de Rimbaud n'est que la seconde partie d'un poème qui en comporte quatre, mais dont il manque apparemment la première. Dimanche est écrit sur un papier d'un format différent, et les chiffres rajoutés près du titre (IV et I) ne semblent pas de la main de Rimbaud."

On attendrait, en première partie du poème publié sous le titre Jeunesse, soit une introduction, soit l'évocation d'une période de la vie de Rimbaud antérieure à celle dont il est question dans Sonnet, et donc antérieure au départ de Rimbaud et de Verlaine pour la Belgique, en juillet 1872.

Mais Dimanche paraît former un poème à part, qui se suffit à lui-même. En outre, il semble dépeindre un moment, une journée, qui appartient à une période postérieure à ce départ. "Une misérable femme de drame, quelque part dans le monde, soupire après des abandons improbables" semble renvoyer à Mathilde. "les desperadoes" représentent apparemment Rimbaud et Verlaine livrés à leur aventure de voyants et de poètes.

Le titre général, Jeunesse, est écrit au-dessus de Dimanche, d'une autre encre et d'une autre écriture. Il semble donc qu'il ait été rajouté. 

Toutefois, il est possible que ce titre soit de Rimbaud. Il rappelle le début des Déserts de l'Amour : "Ces écritures-ci sont d'un jeune, tout jeune homme". Il pourrait se rapporter aux trois dernières parties du poème, qui nous sont parvenues (voir ce qui suit).

Substitutions

Un fac-similé d'une première version de Mémoire (Rimbaud, l'oeuvre intégrale manuscrite, publié par Claude Jeancolas, les éditions Textuel, Paris, 2004) porte pour titre, d'une autre écriture que le poème : "d'Edgar Poe, Famille maudite".

Le nom de l'auteur a été substitué.

Pourquoi n'aurait-on pas substitué Dimanche à la première partie, manquante, du poème publié sous le titre Jeunesse ?

Suppososns que cette première partie ait déplu fortemment à quelqu'un. La faire disparaître purement et simplement ne risquait-il pas d'attirer l'attention sur la partie manquante ? Il était donc plus habile de la remplacer. A cet effet, Dimanche paraissait pouvoir convenir. Il suffisait de rajouter le titre général, Jeunesse, au-dessus de Dimanche, et le tour était joué !

D'autre part, pourquoi une série intitulée Jeunesse commencerait-elle par Dimanche ? Ou bien pourquoi aurait-on rajouté Jeunesse au-dessus du titre ? (...)

Jean Donat

 

 

 

10:05 Publié dans Rimbaud | Lien permanent