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09/10/2006

Matinée d'ivresse et Phrases, de Rimbaud

Matinée d'ivresse et Phrases, de Rimbaud. (extrait d'un article (à paraître) de Maurice Hénaud)

"Voici le temps des Assassins", annonce Rimbaud à la fin de Matinée d'ivresse.

A vrai dire, je vois bien quel est le premier assassin ou haschischin : Rimbaud lui-même. Mais quel est le second ? Serait-ce Verlaine ?

Le premier poème de Phrases (ces poèmes suivent immédiatement Matinée d'ivresse) donne des paroles attribuées à Mathilde.

Le second assassin a rêvé, à une certaine période, que lui et sa future épouse pourraient vivre :

"Isolés dans l'amour ainsi qu'en un bois noir" (La Bonne Chanson, XVII).

Quand le monde sera réduit à l'amour, la jeune épouse du second assassin viendra le reprendre. Et le second assassin risquera, alors, d'être étouffé par sa femme !

Dans le second poème de Phrases, le second assassin commence par faire remarquer que la force des assassins ne fait reculer personne, et qu'un excès de méchanceté les enverrait sans doute en prison. Plus tard, le second assassin en eut d'ailleurs la preuve !

Surtout, malgré les joies du haschisch, qu'il semble du reste laisser aux autres, le second assassin ne pourra jamais se débarrasser de l'Amour !

Pour le troisième poème de Phrases, je ne saurais mieux faire que renvoyer à l'opuscule de jean Donat : Verlaine, la destruction de l'enfer...et Rimbaud ! (paru dans notre numéro 150)

(...)

13:40 Publié dans Rimbaud | Lien permanent

08/10/2006

Notes récentes, mises à jour le 8 octobre 2006

Aujourd'hui, 8 octobre 2006, nous avons mis à jour les notes suivantes :

Les Illuminations (Rimbaud) divisées en sections. (Les Illuminations, des poèmes séparés en plusieurs sections.)

Crimen amoris et Rimbaud (Crimen amoris et la copie de Rimbaud. Une correction signée).

09:40 Publié dans Rimbaud | Lien permanent

06/10/2006

Après le Déluge (suite de "Les Illuminations")

Suite et conclusion de l'extrait d'article : Les Illuminations : des poèmes séparés en plusieurs sections.

Conclusion imprévue pour Après le Déluge. (suite de l'extrait d'article de Maurice Hénaud cité ci-dessus)

Après le Déluge semble se terminer par un trait qui occupe toute la largeur du texte et de la page, alors que les autres traits qui séparent parfois les poèmes n'en occupent que le centre. Il ne s'agit donc pas d'un trait de séparation : Rimbaud a souligné, un peu au-dessous de la ligne, la dernière partie de la phrase : "(...) ne voudra jamais nous dire ce qu'elle sait, et que nous ignorons." ; qu'il conviendrait, par conséquent, d'imprimer en italique.

Rajouté une heure plus tard :

Les traits (barrés) qui se trouvent à la fin de Marine et de Fête d'hiver occupent pourtant toute la largeur de la page, mais la page semble beaucoup plus étroite. Le trait qui se trouve à la fin d'Après le Déluge pourrait donc malgré tout être un trait de séparation...!

(Maurice Hénaud).

 

16:15 Publié dans Rimbaud | Lien permanent